A propos de nous
Depuis toujours, je suis un passionné de vélo. Ma première randonnée, à 16ans, en 1970, m'a conduit de Saint Avold (à l'ouest de Metz) à Autun (en limite du Morvan). J'ai effectué 300 kms sur un demi-course Peugeot équipé de 2 sacoches classiques en deux jours avec en poche l'autorisation de mon père pour coucher à l'hôtel (à Montigny le Roi, village de Champagne-Ardenne au nord-ouest de Langres, débaptisé en 1974 pour devenir Val de Meuse).
En 1976, je partais avec mon frère Claude pour une virée d'environ 300 kms, d'Autun à Cognac, avec étape dans un hôtel à Souvigny près de Moulins. Puis dans les jours qui ont suivi, j'effectuais le retour, toujours avec mon frère avec étape cette fois-ci dans une grange avec un lit de paille pour seul couchage. On avait pris la pluie une bonne partie de la journée et le couple de paysans nous avait accueilli auprès d'un bon feu de cheminée. Un sacré souvenir !
Ensuite, un peu plus tard, avec de bons copains, du côté de Grenoble ( Jean-Marc, Olivier, Abel, Guy, Didier, Bernard, le regretté Marc B), j'ai parcouru les Alpes (Chartreuse, Vercors, Belledonne) en franchissant des cols mythiques tels l'Isoard, la Croix de Fer ou le Galibier. Que de bons souvenirs!
La bande de copains au rallye d'Eybens en avril 1991.
Le Brevet du Randonneur des Alpes (250 kms) à Valloire en juillet 1991.
Dans le Cantal où je demeure depuis 20 ans, les routes culminent à une moindre altitude mais ne sont guères plates. J'ai gravi plusieurs fois le Puy Mary, le Légal, souvent seul, plusieurs fois avec mon fils Romain.
Puis le temps de la retraite a sonné. J'ai enfourché mon vélo avec plus d'assiduité et j'ai entraîné mon épouse Eléonore sur ces mêmes routes.
Difficile apprentissage!
De plus, le vélo est pour elle un très mauvais souvenir. Un jour, beaucoup plus jeune, en rentrant de l'école à vélo, les freins du malheureux engin n'ont pas voulu répondre et ce dernier a franchi allègrement un carrefour marqué par une bande stop. Quelle frayeur! Plus de peur que de mal... le vélo... c'était terminé. On ne l'y reprendrait plus. Alors, quand je lui ai demandé de me suivre, (à vélo), c'est avec quelques réticences qu'elle s'est remise en selle. Je vous passe les détails. Les premiers kilomètres furent difficiles. Il faut dire que la monture était quelque peu vieille, un vélo de route qui avait largement fait son temps. Cependant les freins fonctionnaient parfaitement bien et c'était là l'essentiel.
Le "je" se transforme en "nous". Les premières randonnées se sont soldées par des sorties de 20 à 30 kms. Puis des sorties de 40, 50 et 60 kms (principalement autour du lac de Saint Etienne de Cantalès et la belle Vallée de Mandailles). Il y a 2 ans, nous avons découvert l'Île de Ré-le paradis des cyclistes- en effectuant deux sorties de 70 et 80 kms, exclusivement sur des pistes cyclables dignes de ce nom. L'année dernière, Eléonore - juchée sur un vélo flambant neuf - et moi avons emprunté les belles voies vertes de la Bourgogne sur plusieurs sorties de 60 kms avec Jean-Paul, un cousin. Une dernière s'est soldée par 120 kms (de Chalon-sur-Saône jusqu'au tunnel du Bois Clair : le plus long tunnel d'Europe ouvert à une voie verte, 1,6 km).
Au bord du canal du Centre, à proximité de St Léger sur Dheune.
Au mois de juin 2013, Eléonore s'est endurcie dans la difficile et exigeante montée de la route des crêtes qui mène nombre de cyclistes de La Ciotat à Cassis. Au sommet, arrivés au Cap Canaille, la récompense est là: une vue magnifique sur le golfe de Cassis. Un lieu époustouflant. Le cap Canaille, les plus hautes falaises maritimes d'Europe avec un à pic de 394 mètres, un rempart de pierre qui s'avance vers la mer. La magie est là, sous vos pieds. Eléonore oublie les efforts consentis et cette route qui n'en finissait pas de monter.
Au cap Canaille, vue sur le golfe de Cassis.
Un peu plus tard, toujours au mois de juin, nous avons roulé au pays des chateaux cathares, avec Quéribus et Peyrepertuse en point de mire, ces citadelles perchées sur des éperons rocheux, sentinelles de pierres qui semblent encore défier le temps et les éléments. Non loin de ces chateaux, nous avons connu une joie intense en parcourant les gorges de Galamus qui longent la rivière Agly - la rivière des aigles - s'écoulant 100 mètres en contrebas. La route serpente sur 2 kms, à flanc de montagne dans un décor à couper le souffle. C'était tellement beau que nous avons fait 3 allers-retours, avec dans les oreilles - pour les passionnés de musique - A place in heaven de Thomas Bergersen www.youtube.com/watch?v=LAd9ktf-MNs
Un site exceptionnel d'une majestueuse beauté.
Pour clore ce mois de juin en apothéose, j'ai gravi le Mont Ventoux et pédalé dans les gorges de la Nesque, Eléonore préférant cette fois-ci me suivre en voiture. C'était beau mais peut-être un peu dur pour elle. Une prochaine fois !
Cette année, au mois de janvier, sur les routes du massif de l'Esterel, nous avons parcouru 600 kms en 10 jours. La route de la corniche entre St Raphaël (un coucou à ma belle-mère) et Théoule est très roulante, agréable à souhait avec la roche rouge éblouissante au soleil levant.
Sur la route du littoral, entre St Raphaël et Agay.
Au mois d'avril, nous avons cheminé 2 jours au coeur du vignoble Bourguignon, de Montchanin (hébergement chez Anne, ma belle-soeur) en Saône et Loire jusqu'à Gevrey-Chambertin en Côte d'Or (un petit coucou à Magali, Sylvain et leur fille Marie-Amélie) pour un total de 170 kms au compteur.
Nos deux montures sous le moulin de Santenay.
Arrêt buffet à Aloxe Corton. Et glou et glou et glou il est des nôtres..
La semaine dernière - les 8 et 9 mai - nous avons suivi le Lot de Vieillevie jusqu'à Puy l'Evèque.
Le village médiéval de Puy l'Evêque au bord du Lot.
La première étape de 90 kms nous a menés jusqu'aux environs du village de Causse et Diège, avec en point d'orgue la terrible côte de la D922, avant d'atteindre le sommet au hameau du Ségala.
Le domaine de l'Asenon (ancien relais de poste du XIXième siècle).
Une chambre d'hôte était réservée au domaine de l'Asenon tenue par les charmants propriétaires Véronique et David. Le lendemain, après une belle nuit de repos et un petit déjeûner consistant, nous sommes repartis pour la seconde étape. Cette dernière, de 125 kms, (Eléonore battait son record) nous a conduits jusqu'à Puy l'Evèque où notre fils Francis participait à une compétition de natation handisport. Le lendemain, il nous faisait la surprise et la joie de gagner la coupe au 50 m crawl.
La remise de la coupe.
Lors de cette étape, nous avons passé quelques difficultés avec entre autres - pour ceux qui connaissent - l'âpre côte du Saut de la Mounine et celle à l'entrée du village médiéval de Saint Cirq Lapopie.
Le village médiéval de St Cirq Lapopie surplombant le Lot.
Le 23 mai 2014, nous vous entraînerons sur les routes de notre 1er projet au long cours: du Cotentin au Pays Basque sur une distance d'environ 3000 kms.
Nos utilisateurs
A tous les passionnés de la Petite Reine.
Avant de nous lancer dans un tel projet, nous avons lu moult blogs sur l'itinérance à vélo,intéressants et constructifs.
Aimant partager, nous vous en livrons quelques uns: autour de la migration, www.cyclosite.be, abicyclette.uniterre.com ce dernier blog de deux jeunes suisses qui raconte leur voyage de plus de 10 000 kms du Cap Nord à Sagres au Portugal.
Nous nous sommes abonnés à cyclo camping international pour la modique somme de 30 euros et par leur intermédiaire nous avons pu avoir une liste de personnes pouvant nous héberger au cours de notre voyage. Cette liste est fournie par le cac (cyclo accueil cyclo), une sorte de couchsurfing.
Le vélo explore le monde et la planète toute entière peut se faire à vélo. Magique!